NOS ENGAGEMENTS DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Transport et déplacement

Les collaborateurs de la société INEX se rendent majoritairement au bureau et à leurs rendez-vous en Ile de France en transport en commun. La ligne 9 du métro permet en effet de rejoindre Paris en quelques minutes. L’arrêt « Mairie de Montreuil », terminus de la ligne 9, est situé à une centaine de mètres des locaux d’INEX.

De plus, pour favoriser la pratique cycliste, les employés disposent d’un vestiaire équipé de deux douches. Le bâtiment est par ailleurs facilement accessible par des itinéraires cyclables.

Gestion et d’optimisation des déchets

Consciente de son impact sur l’environnement, la société INEX a engagé une politique de recyclage de ses déchets tertiaires. Un contrat a été établi avec un prestataire spécialisé dans le recyclage du papier, des piles, des instruments d’écriture et des consommables d’impression.

Les déchets papiers sont les principaux déchets produits par la société. La zone de stockage des bennes à déchets a été dimensionnée de sorte à recevoir les bennes classiques collectées par la ville de Montreuil et celle pour le papier. De plus, afin d’assurer un taux maximal de récupération, chaque collaborateur dispose d’un collecteur à son bureau.

En 2014, plus de 1 600 kg de papiers ont ainsi été collectés et recyclés grâce à la participation des collaborateurs.

INEX a également mis en place un dispositif de tri des déchets dans la cafétéria où déjeunent les employés. Ces derniers sont invités à déposer leurs déchets recyclables ainsi que leurs déchets en verre dans des bacs dédiés. Ils sont ensuite déposés dans les collecteurs présents à proximité du site.

Gestion de l’énergie

Le siège d’INEX est une véritable démonstration du savoir faire de la société, spécialisée en ingénierie technique et environnementale.

Partant d’une structure à rénover, les ingénieurs INEX se sont attachés à construire un bâtiment peu énergivore et produisant lui-même de l’énergie. Bien que comprenant une partie rénovée, la totalité du bâtiment répond aux exigences de la Règlementation Thermique 2012. L’objectif de limitation des besoins de chauffage à 10kWh/m²  est même atteint.

Cette frugalité énergétique s’explique tout d’abord par une conception bioclimatique :

• les façades Nord et Sud sont largement vitrées pour assurer le confort visuel sur toute la profondeur des plateaux de bureaux,

• la façade Sud est protégée des apports solaires d’été via des casquettes à chaque niveau et des stores extérieurs en toile mais laisse pleinement entrer les apports solaires d’hiver de sorte à réduire les besoins de chauffage,

• la façade Nord est équipée de stores intérieurs pour réduire le nombre d’heure de surchauffe,

• des ouvrants de ventilation en partie haute sur les deux façades opposées favorisent la ventilation naturelle transversale et permettent de ventiler ou surventiler naturellement les plateaux selon les périodes de l’année,

• l’isolation des façades à ossature bois par une double couche croisée d’isolant permet de recouvrir les montants de l’ossature et d’assurer une enveloppe isolante sans rupture,

• l’étanchéité à l’air du bâtiment a fait l’objet d’un travail rigoureux en conception et en suivi de chantier au niveau des points singuliers avec validation des performances atteintes par un test à la fin du clos ouvert et avant réception,

• la structure en poteau poutre existante a permis de bénéficier de vastes plateaux de 10 m de profondeur. Contrairement aux bureaux existants à l’origine, les cloisonnements en bureaux individuels n’ont pas été conservés afin de profiter de ces grands plateaux très largement éclairés naturellement sur toute leur profondeur. Cette solution permet également de bénéficier avantageusement des effets de la ventilation transversale pour assurer le confort d’été de façon passive,

• les espaces à faible valeur ajoutée que sont l’ascenseur, la zone de reprographie ou les sanitaires ont tous été regroupé sur les façades Nord et Ouest afin de faire profiter les bureaux et salle de réunion de la meilleure orientation au Sud.

Le choix des systèmes a également été guidé par les économies d’énergie. Le chauffage par radiateur basse température ainsi que la production d’eau chaude est assuré par la chaudière gaz à condensation, d’une puissance de 60 kW seulement. Cette chaudière est associée à un système innovant de stockage de chaleur inter-saisonnier dont le fonctionnement est le suivant :

Stockage d’eau chaude à 90°C produite durant l’été :

• par  2 panneaux solaires thermiques à tubes de 3m² chacun installés en façade sud
• dans 2 ballons de stockage représentant un volume total de 10m³ très fortement isolé (50cm de polyuréthane).

Cette eau chaude est ensuite utilisée dès le lancement de la période de chauffe pour réchauffer le retour du circuit de distribution d’eau chaude (après passage dans les radiateurs) afin de limiter la puissance appelée via la chaudière gaz. D’après nos études théoriques, cette solution est celle qui permet la meilleure exploitation de ce volume d’eau chaude puisque elle permet une économie de l’ordre de 900 kwh par an environ soit 9 % des besoins.

La ventilation des locaux s’opère via un système double flux à échangeur à plaque de rendement 90% et pilotage des débits par pilotage horaire associé à une détection de présence au niveau de chaque bouche de soufflage. Ceci permet d’adapter les débits à l’occupation de chaque plateau et ainsi limiter les consommations électriques des ventilateurs des CTA et les besoins de chauffage en hiver. Le rafraîchissement des locaux pour le confort d’été est assuré par différents systèmes selon la période de l’année et en priorité par les systèmes passifs :

• Mi-saison : mise en marche des ventilateurs installés au plafond pour augmenter la vitesse d’air et ainsi améliorer la sensation de confort des usagers + surventilation par ouverture des ouvrants de ventilation en façade ou de façon mécanique via la CTA si les conditions météorologiques ne permettent pas d’assurer une surventilation suffisante de façon naturelle.

• Période estivale : mise en marche de la surventilation nocturne pour évacuer les apports internes et solaires de la journée + surventilation des bureaux en occupation via la CTA raccordée à un système adiabatique permettant d’abaisser la température de soufflage en dessous de 23°C par vaporisation d’eau sur l’air extrait avant l’échangeur. Ce système de rafraîchissement ne consomme aucune énergie et un maximum de 100L jour les jours de plus forte chaleur soit sur une année environ 35m³ par an. Nous envisageons d’ailleurs d’alimenter ce système adiabatique via la cuve de récupération d’eau de pluie puisque l’échange entre l’air et l’eau se fait sur l’air extrait.

• Période de canicule : il sera alors possible de cumuler les différentes solutions : surventilation nocturne + rafraichissement adiabatique en journée + ventilateurs

Un éclairage artificiel par luminaire basse consommation type T5 sur les plateaux de bureaux et LED dans les salles de réunion est mis en place. L’éclairage est piloté par des sonde de luminosité afin d’adapter la puissance d’éclairage aux besoins.

Une installation de panneaux photovoltaïques de 21,8 kWc  assurant le rôle de pergola en toiture terrasse permet de compenser les consommations en énergie primaire des 5 postes réglementaires et ainsi d’atteindre le niveau bâtiment passif.

L’installation de nombreux capteurs (sonde de température, vitesse d’air, …) raccordés à une GTB permet de réaliser un suivi fin des performances et du comportement du bâtiment. Ce suivi nous permettra de toujours valoriser au maximum les solutions passives installées sur le projet à savoir la ventilation naturelle, le chauffage via l’installation de stockage de chaleur inter saisonnier. La GTB est également raccordée à de nombreux compteurs d‘énergie  qui nous permettent d’analyser en détail les consommations liées à chaque poste (éclairage, auxiliaires de chauffage et ventilation, équipements informatiques, ECS, chauffage des bureaux, préchauffage de l’air neuf, …).

Choix des matériaux

L’énergie consommée pendant la vie en œuvre du bâtiment ne doit pas faire oublier l’énergie consommée pour sa construction (énergie grise). L’équipe d’INEX, composée de thermiciens et de spécialiste du développement durable, a intégré cette problématique à sa réflexion. Ainsi, le choix s’est porté sur :

• une isolation en laine de bois (pour le bilan carbone positif de ce matériau)
• un revêtement de sol coulé fabriqué en région parisienne (afin de limiter le transport)
• un bardage métallique en zinc (pour sa pérennité et sa recyclabilité)
• ues menuiseries aluminium (pour leur pérennité et leur recyclabilité)

Les matériaux ont également un impact sur la qualité de l’air des espaces. Les produits les plus faiblement émetteurs de COV ont donc été choisis (peintures disposant de labels ou certifications par exemple).

Gestion de l’eau

La préservation des ressources ne concerne pas uniquement l’énergie, mais également l’eau. De sorte à réduire les consommations d’eau du bâtiment, les équipements sanitaires sont de type hydro-économes, à savoir :

• Des robinets avec débit pré-réglé à 3L/min et temporisés à 15s dans les sanitaires,
• Des robinets avec limiteur de débit dans la cuisine (7L/min max),
• Des sanitaires avec double chasse 3/6L ,
• Des douches avec débit pré-réglé à 6L/min et temporisés à 30s

De plus, une cuve de récupération de 8m³ permet de collecter les eaux pluviales reçues sur la toiture, soient 140 m². Ce dispositif permet de couvrir 80% des besoins en eau non potable destinée aux sanitaires.

Nos ambitions

INEX a souhaité exprimer dans ses murs les ambitions et les valeurs auxquelles elle croit. Ainsi, le concept de développement durable a guidé l’ensemble de la rénovation du siège de la société. Désormais, les collaborateurs d’INEX s’attachent à faire vivre leur bâtiment de façon éco-responsable.